lundi 24 mai 2010

Le pays où l'on arrive jamais




Grand week-end : petite balade dans les ardennes. Une halte sous le plus grand sanglier du monde (voir photo). A Charleville-Mezière, fête de la bière sur la belle place place Ducale, plein de jeunes gens (et moins jeunes) bourrés que n'auraient pas reniés Rimbaud. Petit pélerinage nocturne d'ailleurs à la maison (enfin une des maisons) du sus-nommé.





Le sanglier des Ardennes Photo François Pineau



Puis, cap vers le nord en suivant les courbes de la Meuse, vers des régions sauvages et rudes (le nord des ardennes.) Je fais connaître Bouillon, en Belgique, à François et on visite le château extraordinaire de Goddefroy. La ville est très gaie, l'atmosphère très différente de celle de l'autre côté de la frontière, touristique et festive avec des hôtels, dignes de tintin.







On redescends vers le sud (des ardennes) pour faire un autre pélerinage : la maison de André Dhôtel ("Le pays où l'on n'arrive jamais")





"Il y a dans le même pays plusieurs mondes véritablement. Si l'on explore les Ardennes, ce n'est pas une forêt que l'on découvre, mais mille forêts. Dans les contrées situées au nord, jusqu'au Rhin ou jusqu'au port d'Anvers, ce sont des centaines de collines et de plaines chargées de richesses, et l'on peut voir aussi les eaux immenses des canaux, des fleuves, des bras de mer, tandis qu'au coeur des villes sur des places souvent désertes, s'élèvent les beffrois qui inspirent autant de terreur que d'admiration."




(André Dhôtel "Le pays où l'on n'arrive jamais" ed Librio, 2000 première édition en 1955.)




J'ai vu la photo de cette maison dans le livre de Claude Carton cité plus haut. Une maison incroyablement modeste pour un grand écrivain, au dessus du canal des Ardennes.




















Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire